INV-2008-1
Don: Philippe.
DIEGO VECCHIO, Buenos Aires, 1969. Reside en Paris desde 1992.
Publicó "Historia calamitatum" (Buenos Aires, Paradiso, 2000), "Egocidio: Macedonio Fernández y la liquidación del yo" (Rosario, Beatriz Viterbo, 2003), "Microbios" (Rosario, Beatriz Viterbo, 2006) y "Osos" (Rosario, Beatriz Viterbo, 2010).
Contacto: dievecchio@gmail.com
Ah???Il y en avait d’autres? Où? Ensevelis sous les ours? Et que vient faire dans la ménagerie un cochon?
Pffffffffff
Chère Théodora
Au milieu de la crise, soloosos donne l’exemple, en diversifiant son portefeuille animalier. Dans le contexte actuel de récession, c’est trop risqué de placer tout son capital dans un même animal. D’où l’ouverture du marché à d’autres personnages, comme les grenouilles et les cochons (qui ont, comme vous le savez, d’incontestables talents poétiques).
Je crois plutôt qu’il faut, en ces temps de crise, se recentrer sur des valeurs sûres qui ne risquent pas de poser des problèmes. Le danger réside justement dans la dispersion. Je conseille donc à Soloosos de revenir à ses fondamentaux, c’est-à-dire, l’ours.
Je suis parfaitement d’accord, mais,alors, parfaitement d’accord!!!!!!!!!!!!
Revenons à nos…ours!
Ce consOURSvatisme m’ettone. Pardonnez mon ignorance et prêtez-moi une naïveté toute bienveillante mais lequel d’entre vous est assez pointu en phylogénèse pour affirmer qu’aucun pont génétique n’existe entre ces deux espéces 5ours et cochon)
Les ours seraient-ils les seuls animaux à ne pas manger comme des porcs ?, à baiser comme des gorets ? ou geuler comme des truies ?
Je n’ai, en l’occurence aucune espèce d’attachement militant à la race porcine mais je trouve votre exclusion quelque peu catégorique, idéologique et au final, très peu bear-attitude.
Cochon qui s’en dédit, ici.
Philippe
C’est vrai! Enfin quelqu’un qui parle de manière scientifique et qui ne se laisse pas aller aux idéologies sectaires animalières, nouvel avatar de l’âme totémique et primitive (Cf. Sigmund Freud, Totem und Tabu, 1913, de nombreuses traductions en français et en espagnol)… Il y a des ponts génétiques entre les espèces. L’ours, la grenouille et les cochons, sans oublier les éléphants et les poussins, sont frères! L’homme (qui au fond est l’enfant) descend de l’ours en peluche!
Un ours est un être délicieux et raffiné qui ne dit jamais le verbe «b…» si vulgaire…
Une ourse peut avoir des rapports amicaux avec un poussin, un éléphant, une grenouille à la rigueur, mais plus jamais un porc : une seule tentative s’est soldée par un échec total.
Sans être sectaire je n’aime pas mélanger les «c(t)o-(r)chons» et les…magnifiques oursons.
Oh là là! ça commence à devenir houleux le débat trans-génétique et trans-totémique! Restons calmes! Et pour éviter tout problème ce soir, que personne ne mange ni de cochon ni d’ours ni d’éléphant ni de poussin ni de grenouille ni de capon ni de dinde! Repas végétarien dans le menu! Trinquons! Joyeux Noel! Feliz Navidad!
Deseo una nochebuena feliz a todos los ositos de la tierra !